Passage d’un soir, le froid, le noir. Personne, être seul sur ce pont, quelques voitures circulent. Comme l’impression d’être suivi, on se retourne, on cherche. Le silence et pourtant le bruit de la ville qui s’endort. Prendre le temps de regarder, de trouver la parfaite symétrie, l’alignement de toutes ces lignes en un point. Il s’allonge, il regarde une dernière fois. L’appareil en main, le porte à l’œil, inspire, déclenche, se relève. Un dernier coup d’œil, toujours personne. Il disparaît.